Côte d’Ivoire (Présidentielle 2025) / Les « vérités » du RHDP à l'opposition !  

Côte d’Ivoire (Présidentielle 2025) / Les « vérités » du RHDP à l'opposition !  
Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du Rhdp. ( ph : dr)

Pour ces nouveaux ‘’Rendez-vous du Rhdp’’, ce mercredi 20 août 2025, à la Rue Lepic, à Abidjan-Cocody, le porte-parole principal, Kouassi Adjoumani, exprime le « ras-le-bol » du parti au pouvoir, à la suite des dernières sorties de l’opposition ivoirienne. BSC-NEWS vous propose l’intégralité du propos liminaire du ministre Adjoumani.

 

 

« Distingués invités ;

Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias ;

Mesdames et Messieurs ;

C'est avec un plaisir renouvelé et un désir toujours aussi ardent d’informer et d'échanger que je vous retrouve ce jour, à deux mois du scrutin présidentiel d'octobre, pour passer en revue les points essentiels de l'actualité politique nationale, dans le cadre de notre tribune habituelle dénommée : « LES RENDEZ-VOUS DU RHDP ».

Au nom donc de mon Parti, le RHDP, je voudrais vous adresser la cordiale bienvenue et vous remercier de répondre toujours à chacune de nos invitations avec autant de spontanéité, signe de l’intérêt sans cesse croissant que vous portez à nos rencontres. Soyez-en remerciés.

 

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Nous sommes aujourd'hui le mercredi 20 août. La présidentielle arrive à grands pas. Le RHDP continue de s’organiser et de peaufiner sa préparation pour répondre, non seulement présent à ce rendez-vous électoral crucial, mais surtout le remporter dès le premier tour.

Le candidat de notre Parti, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, procédera dans quelques jours au dépôt de sa candidature. Ce sera un grand moment de notre marche vers la victoire.

Il est bon de souligner qu'en tant que parti majoritaire, le RHDP a honoré son statut en réunissant, sans coups férir, les parrainages nécessaires dans toutes les régions et districts de Côte d’Ivoire, pour permettre à son président de boucler son dossier de candidature.

Nous voulons ici nous réjouir par ailleurs du fait que, comme le laissent croire certaines annonces, d'autres acteurs politiques aient pu relever le défi du parrainage citoyen, pour se conformer à nos textes de loi. Cela est de bon augure, pour une compétition électorale ouverte et pour la démocratie.

 

Mesdames et Messieurs,

À l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a fait une importante adresse à la Nation. Une fois de plus, le Chef de l’État a démontré qu’il demeure un leader à l’écoute de son peuple. Des mesures sociales fortes auxquelles personne ne s’attendait, en raison d’un contexte économique mondial marqué par des incertitudes, ont été annoncées, pour renforcer le pouvoir d’achat des fonctionnaires et agents de l’État, d’une part, et des retraités du secteur public, d’autre part.  Cette décision qui fait suite à une série de revalorisation salariale des fonctionnaires, traduit la volonté du Chef de l’Etat de faire bénéficier à ses concitoyens les retombées de l’embellie économique que connaît notre pays. Le faisant, il renforce non seulement le pouvoir d’achat des fonctionnaires, mais il leur donne aussi et surtout de réels motifs d’espoir en un avenir meilleur. Ainsi, à chaque fois que les moyens de l’État le permettent, la condition sociale des fonctionnaires et des masses laborieuses est impactée positivement. Avec le Président Alassane OUATTARA au pouvoir, les Ivoiriens ont de bonnes raisons de s’attendre à davantage de bonnes nouvelles au cours des années à venir.

Dans le cadre de cette adresse solennelle, le Président de la République a également rappelé le chemin parcouru, les progrès remarquables enregistrés dans tous les domaines, les performances économiques, les infrastructures routières, énergétiques, sanitaires, scolaires et l’embellie de la situation sécuritaire globale du pays, etc. Autant d’avancées qui constituent la manifestation tangible d’une Côte d’Ivoire qui renaît et qui retrouve sa splendeur et son attractivité. La ville de Bouaké, cité hôte des festivités de l’indépendance, en est une illustration parlante. Hier, épicentre d’un pays défiguré, déchiré et en ruine, Bouaké est redevenue une ville totalement transfigurée, éclatante et rayonnante, une ville qui a retrouvé son dynamisme économique, ses couleurs et sa joie de vivre. Là encore, la magie du Président Alassane Ouattara a opéré.

Lors de cette adresse solennelle, le Président Alassane Ouattara, a en outre tenu à rassurer ses compatriotes relativement aux élections à venir. La présidentielle du 25 octobre 2025, a-t-il insisté, sera, et je cite,  « apaisée, démocratique et sécurisée […] Le droit de vote de chaque Ivoirien sera pleinement respecté dans un esprit de responsabilité et de maturité […] J’en appelle donc à la responsabilité de tous les acteurs de la vie politique, sociale et civile ». Fin de citation.

 

Que dire alors du défilé militaire du 7 août ?

Il fût simplement magnifique, impressionnant et imposant. Il a rempli le cœur des Ivoiriens de fierté. Ce défilé a affiché le potentiel énorme de nos forces de défense et de sécurité. Il a aussi démontré que la Côte d’Ivoire est un pays respecté dans le concert des Nations. Car, les armées des États-Unis, de la France et du Maroc ne défilent pas aux côtés de n’importe quelle armée du monde. Le prestige international de notre pays s’est encore affirmé.

Qu’il me soit permis de saluer au passage la présence distinguée du Président de la République du Gabon et de son épouse, ainsi que celle du Premier Ministre de la Guinée. N’eut été le drame survenu au Ghana la veille, le Président de cette République sœur aurait été également de la fête.

Au total, ce fût une fête nationale qui a tenu toutes ses promesses et ravivé en chaque Ivoirien la flamme du patriotisme et du sentiment d’appartenir à un pays résolument en marche vers son destin.

 

Mesdames et Messieurs,

En dépit de ces assurances fortes et des appels à la responsabilité, force est  de constater  que certains acteurs politiques, toujours les mêmes, continuent de ramer à contre-courant, en s’investissant à fond dans l’exacerbation des tensions sociales et dans la surenchère politique, en s'illustrant dans la défiance contre les institutions de la République et en poussant insidieusement leurs partisans à commettre des actes de désordre et de violence, dans l'unique but d'empêcher la tenue du scrutin.

 

Chers journalistes,

La Côte d'Ivoire est un État de droit, un État démocratique. C'est à ce titre qu'il garantit à tous et à chacun la liberté d'expression et le libre exercice de ses droits fondamentaux. C’est donc au nom de cette liberté que l’opposition est autorisée à organiser des rassemblements. C'est ainsi également qu'en l'espace d'une semaine, l'opposition, coalisée au sein du Front commun PPACI-PDCI, a pu tenir deux manifestations à Yopougon, à savoir : une marche le 9 août et un meeting samedi dernier. Les forces de l'ordre, que je voudrais saluer au passage, ont encadré de la plus belle manière, ces deux manifestations pour empêcher tout débordement.

Ce que nous regrettons, en revanche, et que nous condamnons, c'est la rhétorique guérière, la violence verbale, les propos xenophobes, la défiance aux institutions de la République, la menace de boycott actif et de déstabilisation qui ont fusé de ces rassemblements du couple PPACI-PDCI. Ouvertement et la main sur le cœur, ils ont juré d'empêcher la tenue du scrutin du 25 octobre si leurs candidats ne sont pas retenus. Et pire encore, d'empêcher ce qu'ils qualifient de « quatrième mandat » du Président Alassane OUATTARA.

Mesdames et Messieurs les journalistes, nous prenons la parole ce jour pour dire que trop c'est trop et qu'à un moment donné, il va falloir que ça s'arrête.

Nous tenons à rappeler au PDCI et au PPACI qu'autoriser la tenue d'une marche ou d'un meeting de l'opposition, ne doit pas être perçu comme un acte de faiblesse, mais constitue plutôt un signe de bonne volonté d'un Gouvernement qui a à cœur de faire prévaloir la démocratie et l’Etat de droit.

Pour rappel, sous M. Laurent Gbagbo, il n’y a jamais eu de marche qui ne soit soldée par des pertes en vies humaines. Même lorsque de pauvres femmes ont voulu marcher, pour protester contre la cherté de la vie, il y a eu des morts. Les discours haineux d’un Chef d’État demandant à ses forces de l’ordre de réprimer, de vacciner les militants de l’opposition d’alors, sont encore vivaces dans nos mémoires et sont disponibles sur les réseaux sociaux.

Qui ne se souvient en effet de la sombre parenthèse des escadrons de la mort,  du charnier de Yopougon, des assassinats, des enlèvements suivis  d’ exécutions sommaires de militaires,  de journalistes comme Guy-André Kieffer ou  de Jean Hélène, ou simplement de membres de la société civile réputés proches de l’opposition d’alors ? Qui ne se souvient des hordes de jeunes à la solde du parti au pouvoir qui déchiraient les journaux dans les kiosques, vandalisaient des rédactions et agressaient impunément  des magistrats ? La refondation avait transformé la Côte d’Ivoire en un vaste cimetière pour les libertés publiques. Aujourd’hui, les opposants sont heureux de marcher et de couvrir d’opprobre la République et ses institutions.

Samedi dernier, nous avons tous vu et entendu des jeunes du PPA-CI scander, chanter et exalter l’hymne à la haine et à la xénophobie. Et après coup, nous avions vu leur chef de file venir essuyer des larmes de crocodile sur le mur de la honte, alors que « ses enfants » n’ont fait que réciter la leçon qu’il leur a apprise.

Est-il acceptable, Mesdames et Messieurs, que l’Etat déploie des forces de l’ordre pour encadrer une marche et un meeting au cours desquels les institutions de la République sont bafouées, vilipendées et piétinées ?

 

Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias,

Il est clair et établi que l’opposition n’a pas d’autre agenda que le boycott actif des élections à venir, comme elle le fit en 2020. Les manifestations qu’elle organise, n’ont pas d’autre but que d’entretenir un climat de tension et préparer ainsi ses militants à passer à l’acte le moment venu. Ils ont fait le choix de s’inscrire dans la logique du pire, c'est-à-dire semer le désordre.  En tout état de cause, l'État de Côte d’Ivoire dispose d’institutions solides et il prendra ses responsabilités, le cas échéant. Tous ceux qui sont impliqués dans la préparation de ce funeste projet de déstabilisation doivent comprendre que l’Etat ne faillira pas.

Certaines personnes dans notre pays ont tendance à croire que la pratique de la politique est une sorte de parapluie atomique qui permet de tout faire et de tout dire sans crainte d'éventuelles représailles judiciaires. Cette époque est révolue, si elle a une fois existé par le passé. Aujourd'hui, si vous cassez, vous payez cash ; si vous tuez, vous en payez le prix. Que ceux qui s’agitent réfléchissent par deux fois avant de se lancer dans cette aventure à haut risque, car la Justice Ivoirienne est en état de veille permanent.

Notre pays aspire à aller de l'avant, à continuer sur sa trajectoire de développement et à améliorer les conditions de vie des populations ; à donner des emplois aux jeunes, renforcer l'autonomisation des femmes, développer les infrastructures, améliorer la santé et promouvoir une éducation et un enseignement d'excellence.

Le régime RHDP veut définitivement fermer la parenthèse de la violence, du désordre et des crises électorales. En tout état de cause, tous les débats ont eu lieu, notamment sur l'éligibilité des candidats. Des opinions ont été exprimées à l'aune de la Loi électorale et de la Constitution. La parole sera donc donnée au Conseil Constitutionnel, juge suprême des élections, de se prononcer sur les candidatures déclarées et nous serons tous soumis à la décision du juge constitutionnel.

Pour conclure, le RHDP voudrait réitérer son appel au calme et à la sérénité. Les élections auront lieu aux dates indiquées. Elles seront apaisées et démocratiques. Nous demandons aux Ivoiriens de continuer de vaquer à leurs occupations.

À nos militants et sympathisants et à tous les Ivoiriens épris de paix et de développement, à tous nos jeunes, nous leur demandons de se mobiliser pour faire triompher le Président Alassane Ouattara, le candidat qui a réussi*

 à réconcilier la Côte d’Ivoire avec la paix et le développement et les Ivoiriens avec le travail et la prospérité.

 

Je vous remercie pour votre bienveillante attention !

 

 

Le Porte-Parole principal du RHDP

Le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi ADJOUMANI »