CI-Football-Aristide Bancé (coach adj. Wac) : « Nous vivons un chômage forcé»

Aristide Bancé est le nouveau coach adjoint du Wac, Williamsville athletic club. L’ancien international burkinabé est déterminé à aider le club de son cœur à grandir. « Mon rôle consistera à donner des conseils et participer à l’organisation générale du club », dit-il en guise de défi.

Qu’est-ce qui explique votre présence dans le staff technique du Wac?

Le Wac est l’équipe de mon enfance. Comme je viens de finir ma carrière de football, j’ai décidé de venir aider ce club. Je suis, non seulement, venu apprendre mais aussi apporter ma petite expérience à mes jeunes frères.

Quel est votre véritable rôle au sein de ce staff technique du Wac?

Je fais office d’entraîneur adjoint. Je suis là pour aider le coach principal dans sa tâche. Mon rôle consistera à donner des conseils et à participer à l’organisation générale du club. Je suis là aussi pour dénicher des talents afin de permettre au Wac de grandir.

Avez-vous vos diplômes pour occuper une place sur un banc de touche ?

Je continue d’acquérir mes diplômes. Je sais comment ça se passe. Je suis patient et je continue de travailler pour décrocher mes diplômes. Il faut dire qu’il y a longtemps que j’ai commencé à faire mes diplômes.

Le Wac est-il un tremplin avant une meilleure destination ?

Je veux effectivement avoir mes diplômes et faire mes preuves avec un club avant de viser plus haut. Mon objectif, c’est d’avoir mes diplômes.

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Quand vous jetez un regard sur cette équipe, pensez-vous qu’elle peut faire une bonne saison ?

Nous avons un bon groupe pour faire un bon championnat. Nous avons un mélange de jeunes et d’anciens. C’est à nous de faire une bonne combinaison afin d’avoir un groupe compétitif à tous les niveaux. Le Wac sera une équipe à respecter dans le championnat cette saison.

Le football ivoirien est à l’arrêt depuis un moment. Quel est votre regard sur cette situation ?

C’est une situation très gênante. Aujourd’hui, tout le monde veut jouer au ballon en Côte d’Ivoire. Ce chômage forcé est difficile à vivre. Je pense qu’on doit libérer les enfants. J’ai encore peur pour ceux qui ont fini leur préparation. Il faut interpeller la Fifa (Fédération internationale de football association, ndlr) pour que le championnat puisse démarrer. Il faut penser aux joueurs qui ont choisi le football comme métier. Il ne faut pas les laisser dans la faim. Il faut vite trouver une solution.

Par Supersport

NB : Le titre est de la rédaction