Côte d’Ivoire : « Mon rêve, représenter mon pays au plus haut niveau » (Nia Moyé, chanteuse)
Innocente Adjoua N'guessan, à l’état civil, Nia Moyé, ivoirienne, originaire du Grand-Centre (Bouaké), héberge un grand rêve : porter haut le drapeau (Orange-Blanc-Vert) de son pays, la Côte d’Ivoire.
Comment êtes-vous venue à la musique ?
Je suis née dans une famille de chanteur et danseur traditionnels. Depuis toute petite, j'entendais mes sœurs, cousins chanter et moi aussi je passais mon temps à interpréter les chansons des artistes, j'aimais aussi beaucoup danser. J'ai commencé à écrire mes propres textes et compris que c'était ma voie, dans les années 2007/2008. En 2010, j'ai sorti mon premier single.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Tout ce qui se passe dans la vie m’inspire : les réalités, l'amour etc.
Comment envisagez-vous votre avenir d'artiste ?
Mon rêve, c’est de représenter mon pays, sur de grandes scènes, donc au plus haut niveau.
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Quel votre avis sur le coupé-décalé ? Le zouglou? Le reggae?
Je dois une grande reconnaissance au coupé-décalé, car c'est cette musique qui m'a révélée. J'adore le zouglou, je compte même faire des titres en zouglou et le reggae, j'avoue que j'écoute rarement, mais c'est une musique de conscience qui inspire.
Les palabres et intrigues dans le milieu du show-biz… Votre commentaire ?
Des palabres ? Je pense qu’il n’y a pas véritablement de palabres, c'est une stratégie adoptée par d'autres artistes pour se faire connaître ; ce du buzz comme on le dit.
Comment faites-vous pour ne pas lasser prendre à « ce piège « ?
Je suis très casanière à la base. Je fais tout possible pour éviter les ragots et être objective.
Des projets immédiats ?
Oui, je viens de finir mon nouveau single intitulé « Gnamian wa » (Enfant de Dieu, en français). Nous avons fini le tournage du clip qui sera bientôt sur vos écrans télés.
Réalisation : Déborah Mady