Bahreïn (146e Assemblée Ui) : « Discours de haine et d’intolérance…un appel à l’endroit des parlementaires » (Adama Bictogo, Pan-Côte d’Ivoire)

Bahreïn (146e Assemblée Ui) : « Discours de haine et d’intolérance…un appel à l’endroit des parlementaires » (Adama Bictogo, Pan-Côte d’Ivoire)
Le président du Parlement ivoirien, Adama Bictogo (5e à p. g.). (ph : dr)

Manama, la capitale du Bahreïn, accueille les assises de la 146è Assemblée de l’Union interparlementaire (Uip), ouvertes samedi 11 mars 2023. Pendant plusieurs jours, des centaines de parlementaires venus du monde entier plancheront sur le thème général : « Promouvoir la coexistence pacifique et les sociétés inclusives ».

Présent à ce rendez-vous de l’archipel aux trente-trois îles depuis vendredi 10 mars dernier, le président Adama Bictogo conduit la délégation de députés ivoiriens à ces assises.

Au perchoir de cette tribune lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a indiqué que « les nombreux conflits qui engendrent d’innombrables victimes trouvent parfois leur source dans l’intolérance qui se manifeste par la volonté des uns d’imposer leur vision, leur religion, leurs idées ou leur manière de vivre, tout en rejetant les autres ». « Les discours de haine et d’intolérance sonnent comme un appel pressant à l’endroit des parlementaires, pour des actions concertées, en vue de promouvoir la coexistence pacifique et les sociétés inclusives », a-t-il sonné l’alerte.

Pour prévenir ces conflits, Adama Bictogo encourage les parlementaires du monde « à promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et l’état de droit par la mise en œuvre de plusieurs actions. Notamment, l’éducation garantie obligatoire pour tous, l’autonomisation de la femme, et son inclusion dans toutes les sphères de décision, conformément à la résolution 1325 de l’Onu … », a-t-il soutenu.

Emboitant le pas au président Bictogo, Mme Mapisa Nqakula, présidente de l’Assemblée nationale de l’Afrique du Sud, a indiqué que face à l’intolérance, l’un des « plus grands défis de notre société moderne » demeure « l’unité et la coopération pacifique ». Quant à M. Antonio Vitorino, directeur général de l’Organisation Internationale pour les migrations, il exhorte les parlementaires à user de leur statut « pour trouver les moyens qui éloignent de l’intolérance et ramènent vers la coexistence pacifique ».

Il est à souligner qu’en marge des travaux, le président Adama Bictogo a eu plusieurs séances de travail avec des homologues d’Assemblées nationales sœurs. 

Source : direction de l’Information et de la communication de l’Assemblée nationale