Afrique-Zirignon Grobri (psychanalyste) : « La jouissance est l'objectif de l'homme primitif »

Afrique-Zirignon Grobri (psychanalyste) : « La jouissance est l'objectif de l'homme primitif »
Zirignon Grobli (à. dr.), inventeur de la psychart-thérapie, qui promeut les cultures structurées par le verbe.

À la lumière de cette image caractéristique d’un peuple du continent africain, nous avons interviewé Zirignon Grobli, psychanalyste, écrivain, artiste-peintre, inventeur de la psychart-thérapie. Réponses.

M. Zirignon Grobli, que pensez-vous des attributs culturels présentés par cette femme sur cette photo ?

C'est affreux. C'est inimaginable ! Ça veut dire que la culture a un fond de cruauté.

Qu'est-ce que cela apporte à ce peuple, en termes de progrès de l'esprit humain et d'amélioration de ses conditions de vie ?

C'est la maitrise de l'élément de cruauté (pour la jouissance sadomasochiste) qui peut-être facteur de progrès. Cette maitrise nécessite la promotion de la loi et un support humain, pour médiatiser les rapports humains.

Ça veut dire que ses mutilations sont une auto-flagellation ? Par conséquent, une renonciation à l'affirmation de son humanité ?

Oui, des flagellations pour la jouissance, car la jouissance est l'objectif de l'homme primitif !

En quoi cette forme, cette quête de jouissance est bénéfique à l'affirmation de la puissance sociale de ce peuple ?

À l'état primitif, les hommes sacrifient tout à la jouissance. Tu trouveras ces mêmes pratiques, à quelques nuances près, dans tous les pays du monde. Je te conseille de lire mes "carnets du scribe" surafrikhepri.org dans psychart-thérapie.

Ce type d'auto-flagellation n'est-il pas un refus d'aller à la conquête de l'humanité ?

Ce sont des freins nécessaires qui jalonnent la route de l'humanité.

Quel est le point de vue de la psychart-thérapie sur ce type d'auto-flagellation ?

La psychart-thérapie les fait disparaître, en faisant la promotion des formes préverbales (constituants du langage). Un homme structuré par le langage authentique n'éprouve pas le besoin de jouir par ces pratiques de mutilations corporelles.

Dans cette perspective, ne dira-t-on pas que la psychar-thérapie s'engage dans une entreprise de suppression des valeurs culturelles négro-africaines ?

Pas seulement la culture négro-africaine. La psychart-thérapie fait la promotion des cultures structurées par le verbe, c'est-à-dire, débarrassées de leur relent anal, en les introduisant résolument et définitivement au système symbolique.

Par Williams Roger Akeke

NB : thème : «Culture négro-africaine-Aspects positifs, côtés pernicieux »