Monde-Santé : Mal manger pendant la grossesse : ce que risque l’enfant !
Les futures mamans mangeant trop gras, trop sucré et trop salé prennent le risque d’exposer leur petit à l’obésité. Un trouble survenant dès l’enfance.
Lorsqu’une femme enceinte s’alimente, elle nourrit aussi son bébé. Ainsi, tous les nutriments, comme les vitamines et les minéraux sont véhiculés par le cordon ombilical. Pour assurer le bon développement du fœtus, l’équilibre nutritionnel est donc une donnée importante. La preuve, la malbouffe pendant la grossesse aurait des effets directs sur la santé de l’enfant à naître.
Pour en savoir plus, des chercheurs de l’Université de Dublin ont suivi 16 295 duos mère-enfant à travers la France, l’Irlande, les Pays-Bas, la Pologne et le Royaume-Uni. Les mamans avaient en moyenne 30 ans, et présentaient un indice de masse corporelle (Imc) normal*.
Chacune des femmes a dû noter son régime alimentaire avant et pendant la grossesse. Les scientifiques ont ensuite observé les apports en acides gras saturés**, en sucres raffinés*** et en viande rouge, connus pour leurs propriétés inflammatoires. Enfin, l’Imc des enfants était relevé régulièrement après la naissance.
Résultat, « les enfants nés de mères mangeant beaucoup d’aliments dits inflammatoires avaient une faible masse musculaire, ce qui constitue un facteur de risque de diabète, d’hypertension artérielle et d’obésité », affirme le Pr Ling-Wei Chen, principal auteur de l’étude. Comment l’expliquer ? « Il est possible qu’un régime déséquilibré induise des modifications épigénétiques à l’origine du sur-risque d’obésité.»
Manger plus ou manger mieux ?
Contrairement aux idées reçues, une future maman ne mange pas strictement deux fois plus simplement parce qu’elle attend un enfant. Le sujet est plutôt de manger… deux fois mieux en assurant tous les bons apports ! Mais quels sont les besoins de la femme enceinte dans l’assiette ? Pour le savoir, rendez-vous sur cette page !
*de 18 à 25
**beurre, crème, fromage…
***biscuits, bonbons, crèmes glacées…
Source : Bmc Medicine,
le 21 février 2021