Côte d'Ivoire (Foncier rural) : « Vous continuez à brader nos terres, non ? » (V. Toh Bi Irié, pdt Aube nouvelle)
« Vous continuez à brader nos terres, non ? », telle la formule interpellative utilisée en titre d'un texte par le président de l'Ong, Organisation non gouvernementale, Aube nouvelle, Vincent Toh Bi Irié, à l'endroit des populations ivoiriennes qui continuent à vendre leurs terres à vils prix...Source : page Facebook.
J’ai écrit . Beaucoup de personnes ont écrit. J’ai parlé . Avant moi , beaucoup de personnes ont parlé.
Des gens prennent l’avion. Ils atterrissent. Ils ne sont pas d’ici. Le lendemain, ils achètent des terroirs et des territoires. Ils prennent des centaines et des milliers d’hectares à vil prix, à prix extraordinairement bas, avec l’active complicité de nos propres frères.
Demain, ils diront à nos enfants et à nos arrières petits enfants que ce pays ne leur appartient pas parce qu’eux sont les vrais propriétaires terriens.
Il y aura des guerres de reconnaissance, des guerres d’identité, des guerres de propriété.
Les natifs diront que la puissance publique ne les a pas protégés contre leur propre naïveté , cupidité et avidité. Et ils auront raison . On parle. Mais il n’y a aucun déclic public.
Depuis des mois, j’ai une nouvelle vie vie rurale et j’assiste à des transactions écœurantes.
Vous continuez à brader nos terres à des gens venus d’ailleurs, non ?
Attachez vos ceintures, Vous ne pourrez pas en assumer les conséquences. Vos enfants vous renieront et dénonceront ces contrats léonins.
Vincent Toh Bi Irié, président d'Aube nouvelle