CI-Tic : « Attention à nos publications !» (Jeanine Tano-Bian, enseignante-chercheure)  

CI-Tic : « Attention à nos publications !» (Jeanine Tano-Bian, enseignante-chercheure)   

« Vous devez faire attention à tout ce que vous mettez en ligne, à tout ce que nous publions ou partageons. La cybercriminalité est le danger permanent auquel on s’expose à chaque instant », faisait savoir récemment, à Adiaké (Sud-est ivoirien), la docteure Jeanine Tano-Bian, enseignante-chercheure à l’UFHB, Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, et présidente de l’Iada, International d’accès au droit en Afrique (Iada). Ce, au cours d’une conférence co-animée avec Ange Guihi, doctorant en droit et chargé de relations extérieures de l’Iada.

 

Initiée par le Meeda, Mouvement des élèves et étudiants d’Adiaké, cette rencontre portant sur le : « Quelles opportunités pour la jeunesse face aux défis du numérique », a permis à la cheffe de l’Iada, d’apporter des précisions informationnelles sur l’usage abusif ou modéré d’internet et des réseaux sociaux. Jeanine Tano-Bian notifie donc que l’aspect des défis peut être vu également sous deux angles.

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« Nous avons les défis de développement et défis de protection, a relevé la chercheure. En termes de développement, tout le monde sait qu’avec l’Internet, les réseaux sociaux et appareils que sont le smartphone, l’ordinateur, le portable etc. tout a été révolutionné. Les administrations se sont modernisées, le citoyen n’est plus isolé. Ses tâches sont facilitées. Le numérique, c’est notre vie et notre avenir. Quant aux défis de protection, ils se traduisent par la vigilance.»

 

Le doctorant Ange Guihi a présenté, avant l’intervention de la présidente de l’Institut, les opportunités offertes par le numérique aux jeunes : « elles peuvent être dégagées à deux niveaux. Il y a les opportunités collectives, quand on est en association, en groupe ou en organisation et les opportunités individuelles pour le niveau personnel. Justement, au niveau personnel, le numérique offre une lucarne pour se vendre.»

 

« Les activités sur Facebook, Whatsapp, YouTube etc. permettent de vendre son image, ses compétences, son profil ainsi que ceux du groupe auquel on appartient. De multiples métiers liés au numérique existent et font vivre décemment des personnes », reconnait-il. Quoique leur utilisation demeure une forte menace pour la vie privée des internautes, qui devront alors redoubler de vigilance et d’intelligence, relativement à leurs « nombreuses » publications.

 

Déborah Mady