Côte d’Ivoire : Copa Barry rend hommage à Éric Bailly
L’ancien Éléphant : « Célébrons-nous vivants ! »
Gardien de buts des « Éléphants de Côte d’Ivoire » des récentes campagnes africaines, Copa Barry, qui a marqué de son empreinte, le football ivoirien des années 2000, rend hommage à un international ivoirien, Éric Bailly, sur sa page Facebook (Copa Barry officiel).
« Le jeudi 08 Octobre 2020, j'ai entendu le bip de ma messagerie. La personne qui m'a écrit disait : « le vieux, je suis dans ton pays hein ». Ça m'a fait sourire et ça m'a fait plaisir.
Cette personne n'est autre qu’Éric Bailly.
Tu n'es pas la personne avec qui j'ai joué le plus longtemps. Et pourtant tu fais partie des personnes qui continuent à me marquer.
Généralement, on parle d'une personne lorsqu'elle fait des exploits au point que tous les médias se l’arrachent.
Rappelez-vous ce fameux pénalty d'Éric Bailly lors de la finale de la Can (Coupe d’Afrique des nations, ndlr) 2015 qui a été brillamment qualifié par Ricardo Xama et Benson Pierre Aka de "classe insolente", avant de rajouter qu'"il est complètement fou".
Eh oui, Bailly tu es d'une classe et d'un calme olympiens. Je n'oublierais pas ce bisou que tu m'as fait sur la tête qui témoignait de ton profond respect à mon égard. Ce respect que tu as pour tous tes coéquipiers, même si tu sais parfois te montrer chambreur. Zlatan Ibrahimovic peut en témoigner...
Oui Bailly. Tu es respectueux et respectable.
Parmi tes nombreuses qualités, je voudrais m'arrêter sur ta générosité. Beaucoup peut-être ne le savent pas, mais lors de la crise sanitaire, tu as aidé de nombreuses personnes, mais je n'en dirais pas plus. Sache juste que le bienfait n'est jamais perdu.
Tu es un exemple pour la jeunesse par ton humilité. Là où l’argent et la gloire peuvent faire perdre la raison, toi, tu as su garder les pieds sur terre et surtout te rappeler d'où tu viens.
Petit frère, sache que dans le foot comme dans la vie, les épreuves nous fortifient. Je te souhaite une santé de fer et continue de nous rendre fier. Célébrons-nous vivants ! »
Justin Kassy