CI-Littérature : "La Flûte des dieux", le dernier-né de Sylvain Takoué

CI-Littérature : "La Flûte des dieux", le dernier-né de Sylvain Takoué
La couverture de l'ouvrage de Sylvain Takoué. (Ph : dr)
CI-Littérature : "La Flûte des dieux", le dernier-né de Sylvain Takoué

Plume féconde, l’écrivain ivoirien Sylvain Takoué ajoute une autre œuvre à ses productions livresques, cette fois dans le registre de la poésie. Il publie, en effet, une épopée poétique, de près de 200 pages, aux éditions L’Harmattan, à Paris (France), qui a pour titre "La Flûte des dieux", préfacée par le président des écrivains de Côte d’Ivoire, Macaire Etty.

 

Selon l’éditeur, cette nouvelle œuvre sera en libraire à partir du 15 juillet 2021. L’auteur, qui fait ainsi découvrir au public sa dimension de poète, étonnera certainement plus d’un lecteur d’ici et d’ailleurs, par cette verve qu’il fait littéralement exploser au fil des pages de son livre de poésie.

 

Le lecteur est donc effectivement transporté dans un monde presque onirique, où l’épopée dispute à la légende, et celle-ci à la fable, le récital d’histoires vraisemblables ou imaginées, contées avec un art étonnant et saisissant. On verra que la puissance créatrice du poète mêle aux tableaux de ses "vies" épiques, les couleurs et grandeur de la rêverie poétique, qui transfigurent les réalités qu’il veut faire toucher du doigt.

 

C’est un livre où, de diverses façons imagées à travers des figures de style très maîtrisées, les dieux parlent aux humains : l’éditeur, dans sa note de présentation, indique que « l’auteur fait imaginer des dieux assis sur le rebord du monde pour en regarder les misères, les souffrances et les tourments. Emus par cette existence tumultueuse des humains, ces dieux, de là-haut, content, à tour de rôle, des épopées, au son mélodieux d’une flûte enchantée que joue l’un des leurs, tantôt pour adoucir les peines des humains éprouvés, tantôt pour faire des remontrances à ceux qui en oppriment d’autres.

 

C’est donc à une sorte de récital presqu’apocalyptique, que se livrent ces dieux, en faisant entendre aux habitants de la terre, une grondante poésie féconde et prolixe, aux paroles aussi variées que diverses, selon leur inspiration. Tout cela se fait parfaitement à l’insu des habitants de la terre, puisque ces dieux sont dans un monde parallèle, mais avec l’espoir qu’ils ont de se faire entendre par le monde physique des Hommes, en continuelle souffrance ».

 

Dans ce registre, l’auteur se livre à un habile exercice de redécouverte du système métrique de la poésie versifiée, à rimes finales et pleines de musicalité. Une façon de faire la poésie qui ne manquera sans doute pas de susciter des débats littéraires…

 

Une correspondance

de Firmin Bodoa