Côte d’Ivoire (Santé) : « Nous redonnons le sourire aux populations » (Daniel Ano, spécialiste-médecine traditionnelle)

Daniel Kouao Ano (AKD), président de la Fédération des tradipraticiens de la santé et naturothérapeutes de Côte d’Ivoire, et de la Confédération Cédéao, Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest, s’est prononcé, mercredi 19 janvier 2022, sur « les pathologies liées au changement climatique », lors d’une conférence de presse, à son cabinet AKD, à Abidjan-Plateau, centre des affaires de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Pour Kouao Ano, « toutes ces pathologies liées au changement climatique sont provoquées par la menace prononcée de la planète entière et la disparition de notre forêt ». « Oui notre très chère forêt, source de matière première pour la médecine traditionnelle qui nous permet de résister à de nombreuses pathologies, n’existe que de nom », dénonce le président Daniel Kouao Ano.

« En effet, poursuit-il, notre environnement ne se porte pas bien, le fait des cultures extensives sur brûlis, l’exploitation abusive des pesticides et de l’orpaillage clandestin créent un tourment dans le secteur de la médecine traditionnelle ».

Selon M. Ano, la médecine traditionnelle qui fait face aux récentes pathologies, pense aux populations, en trouvant des solutions par anticipation pour prévenir et sauver des vies par la nature.

Une présentation des acquis de la médecine traditionnelle a été faite aux journalistes à travers l’exposé de « produits efficaces » pour lutter énergiquement contre les pathologies, notamment la grippe, la toux et le mal de gorge, les problèmes cardiaques, la prostate…Ces médicaments améliorent également la performance masculine et permettent aux femmes qui n’enfantent pas de trouver la guérison…

« La normalisation des dosages des remèdes notamment ceux de sa corporation, rassure Kouao Ano, est garantie ». Aussi informe-t-il qu’un vaccin et un remède contre le coronavirus, proposés, sont en cours de traitement.

Il dénonce cependant « la mauvaise publicité faite autour de la médecine traditionnelle et déplore le fait de ne pas avoir une plateforme au sein de l’audiovisuel national pour la promotion de ces remèdes conçus pour améliorer les conditions de santé de notre chère population ».

Tout en faisant grandement confiance aux autorités ivoiriennes, il désespère qu’une évaluation à grande échelle, voire l’industrialisation de la médecine traditionnelle, ne soit pas expérimentée.

Hermann Angotché