Côte d’Ivoire (Pêche avec les produits chimiques) / La sévère mise en garde du ministre Assahoré Konan

Jusqu’à 2 ans de prison et 100 000 000 FCFA d’amende pour les auteurs

Côte d’Ivoire (Pêche avec les produits chimiques) / La sévère mise en garde du ministre Assahoré Konan
Jacques Assahoré Konan, ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique. (ph : dr)

Le ministre ivoirien de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a sévèrement mis en garde les personnes faisant usage de produits chimiques dans les cours d’eau pour la pêche. Lors de sa récente rencontre, à son cabinet à Abidjan-Plateau, avec les médias, où le Ciapol (Centre ivoirien antipollution) a livré le rapport des enquêtes de la pollution de la baie de Biétry, du fleuve Cavally, de la rivière Niounourou à Niambezaria (Lakota), la rivière Lélé à Affery (Akoupé), et la rivière du campement de Zabezako ou Mabouo 2 (Gagnoa), il a également appelé les populations à la responsabilité.

« Selon le rapport d’enquêtes du Ciapol, ces derniers cas de pollution proviennent du déversement volontaire de produits chimiques nocifs, ou de produits issus de l’orpaillage clandestin dans les rivières pour la pêche », révèle Assahoré Konan.

Le ministre a évidemment déploré le fait que les poissons issus de cette pêche illicite sont écoulés sur le marché et consommés par les populations. Et ce, en dépit des risques de cancer et effets catastrophiques sur elles, les nappes phréatiques et ressources halieutiques.

Les auteurs d’un tel acte, informe le ministre, citant l’Article 236 du Code de l’environnement, sont passibles de poursuites judiciaires assorties d’une peine d’emprisonnement allant de deux mois à deux ans et d’une amende de 200 000 FCfa à 100 000 000 de FCfa,

Engageant la bataille contre ces mauvaises pratiques, le ministre ivoirien de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a urgemment lancé un appel à la responsabilité et à l’écocitoyenneté des populations, afin qu’ils dénoncent les auteurs de ces actes auprès de la gendarmerie et de la police.

Marilyn Opong