Côte d’Ivoire - FDFP : une passation de charges « prend feu » !
La passation de charges planifiée, mardi 7 septembre 2021, à Abidjan-Treichville, par le PCG, président du conseil de gestion, au secrétariat général du FDFP, Fonds de développement de la formation professionnelle, « a volé en éclats ».
Cette situation, « signe du grand échec, devant l’histoire », donne entièrement raison au collège des employeurs, administrateurs du FDFP, membre du Patronat ivoirien, représenté par la CGECI, Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire.
Ces administrateurs avaient « recadré et désavoué », le 23 août 2021, le PCG Joël N’guessan, qui « s’était autorisé un acte arbitraire », le 20 août dernier, en faisant assurer l’intérim du SG, secrétaire général, Ange Léonid Barry-Battesti, par son conseiller spécial, Hassane Ouattara. Cela, à la suite d’un audit de l’IGE, Inspection générale d’État. Qui ne faisait pourtant pas cas de détournements, mais plutôt de recommandations dans sa note de synthèse.
Mardi, au siège du FDFP, en dépit de la « claire opposition » de la tutelle, le PCG a voulu mettre à exécution le contenu du courrier du 3 septembre 2021, relatif à la passation de charges - sérieux passage en force – entre son homme de main bombardé intérimaire par ses soins, et M. Barry-Battesti.
Le ministre du Budget et du portefeuille de l’État, avait pourtant intimé l’ordre au PCG, de « réintégrer le secrétaire général », qu’il avait « arbitrairement » suspendu, vendredi 20 août 2021. Outrepassant donc ses pouvoirs dans l’expression de sa volonté d’écarter le SG.
La note du ministre du Budget et du portefeuille de l’État, approuvée par celui de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, a tout simplement été piétinée par M. N’guessan, « non respectueux des procédures de fond et de forme dans la gestion du dossier du FDFP ».
Ange Léonid Barry-Battesti, SG, nommé par décret du président de la République, peut-il être remplacé par un simple conseiller spécial du PCG ? Hassane Ouattara, précisent les informations, qui ne fait pas partie de l’organigramme officiel du Fonds, n’a pu être installé par l’administratrice, Suzanne Vléhi, et l’huissier, tous deux désignés « pour commettre la faute». Barry-Battesti aura naturellement fait régner l’ordre et le respect de la hiérarchie, pour la poursuite des activités du Fonds.
Le désordre a donc été évité de justesse au FDFP, exposant, de fait, un PCG, déterminé à défier sa tutelle et (à) bafouer l’autorité du président de la République, qui l’a pourtant nommé par décret comme le SG.
Riche Ouattara
Le courrier du PCG N'guessan, au SG Barry-Battesti