Côte d’Ivoire (Asecna) : la Facatem cogite sur le « Ciel unique pour l’Afrique »

Les cadres techniques de maintenance de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (l’Asecna) planchent sur les enjeux que revêt le projet « ciel unique pour l’Afrique », pour une mise en œuvre effective et efficiente du trafic sur le ciel africain sans la discontinuité des limites territoriales ou des espaces de responsabilité nationales ou régionales.

Ces cadres sont réunis du mardi 22 au vendredi 25 février 2022 à Abidjan, dans le cadre du deuxième congrès ordinaire de la Fédération des associations des cadres techniques de maintenance de l’Asecna (Facatem), placée sous le thème « Nouvelle technologie de Navigation et de surveillance et ciel unique pour l’Afrique : quels enjeux et quelles perspectives pour la maintenance ? »

Ils proviennent du Sénégal, du Cameroun, du Niger, du Mali, de la Centrafrique, du Congo, de la Mauritanie, du Bénin, du Burkina Faso, du Canada et de la Côte d’Ivoire.

Pour le président de la Facatem, Samassekou Maman, en plus des réflexions sur la sécurité aérienne, surtout le volet maintenance, de l’équipement de l’aviation civile notamment les moyens de communications, de navigation et de surveillance, ces assises permettront de plancher sur  de nouvelles dispositions  devant être prises  pour la réussite du  projet de ‘’ciel unique pour l’Afrique‘’.

Ce congrès permettra de faire des propositions en matière d’organisation, d’effectif dans les postes de travail.

« Les 17 pays membres de l’Asecna doivent travailler en harmonie, l’organisation du travail doit être la même partout. Pour que cela soit ainsi il faut qu’on parle », a souligné M. Samassekou.

Le ‘’ciel unique pour l’Afrique’’ contribuera au renforcement de la sécurité de l’aviation civile et à l’intégration africaine, selon le représentant du ministre du Transport, le directeur de Cabinet adjoint, Aboulaye Aleagui qui a ouvert ces assises au nom du ministre Amadou Koné.

Le concept de ciel Unique pour l’Afrique est selon le parrain du congrès, le directeur de l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac), Silué Sinali, une vision prospective qui vise à évaluer l’évolution du trafic dans les prochaines décennies et à proposer des technologies et des procédures à même d’assurer une prise en charge de ce trafic.

Ce projet « a une forte implication technologique qui affectera le personnel de maintenance de notre Agence avec l’avènement de nouveaux systèmes encore plus performants et plus complexes, exigeant beaucoup d’interactions entre les sites et requérant de ce fait une forte attention sur la prévention des risques et la prise en main des attaques cybercriminelles », a-t-il signifié.

Il dit espérer que « ces assises permettront de formuler des propositions qui conduiront le personnel de maintenance vers l’atteinte de résultats opérationnels encore plus appréciables, et l’Agence vers le renforcement de son positionnement comme le fournisseur de services aéronautiques de référence sur le continent africain. »

L’Asecna couvre un espace aérien d’une superficie de 16 100 000 km2 (1,5 fois l’Europe), réparti en six régions d’information en vol (F.i.r) définies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). 

L’Agence est chargée à ce titre de la fourniture des services de la navigation aérienne en route dans les espaces aériens, de l’organisation de ces espaces aériens et des routes aériennes en conformité avec les dispositions de l’Oaci, de la publication de l’information aéronautique, de la prévision et de la transmission des informations dans le domaine de la météorologie aéronautique.

Aip