CI-Adjamé : législatives 2021, « il faut sauver le soldat Ryan ! »
Par BSC-NEWS 
La base du Rhdp, Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, à Adjamé, et des observateurs avertis de la vie politique, estiment que le maire Farikou Soumahoro est « l’homme de la situation » face à une coalition « nerveuse » de l’opposition ivoirienne.
Après la présidentielle d’octobre 2020, correctement remportée par Alassane Ouattara, le candidat du Rhdp, Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, les législatives du samedi mars 6 prochain, dont le dépôt des dossiers est ouvert par la Cei, Commission électorale indépendante, depuis lundi 4 janvier 2021, à son siège central d’Abidjan-Cocody-II-Plateaux, s’annoncent palpitantes, avec l’entrée en jeu des partis de l’opposition, notamment le Pdci, Parti démocratique de Côte d’Ivoire, et les deux versions du Fpi, Front populaire ivoirien.
Un enjeu réel
A Adjamé, grand bastion du parti présidentiel, l’enjeu de ce scrutin est réel et demande une organisation minutieuse, solidaire et concertée, pour un meilleur élan vers l’Hémicycle. « Le mauvais pas n’est pas permis à Adjamé, l’une des bases primaires du Rdr (Rassemblement des républicains, ndlr), et donc du Rhdp, aujourd’hui », nous confie ce militant, devenu grand patron au sein de la formation politique victorieuse à la dernière présidentielle ivoirienne.
« Nous pensons que le maire Soumahoro Farikou est le meilleur cheval pour battre l’opposition unie à Adjamé. Demandez à la base, elle vous le dira », soutiennent des observateurs convaincus.
Soumahoro Farikou, coordonnateur régional du Rhdp, premier magistrat de la plus grande commune commerciale ivoirienne et président de la Fenacci, Fédération nationale des acteurs de commerce de Côte d’Ivoire, est, en effet, vu comme « l’homme de la situation » dans cette circonscription électorale d’Abidjan.
« Député-maire, il renforcera, font noter nos sources, le pouvoir du Rhdp et surtout du Président Alassane Ouattara, à Adjamé pour les défis futurs ».
« Sauver le soldat Ryan ! »
Mais, comme le dit cet autre observateur de la scène politique, « il faut sauver le soldat Ryan ».
Référence faite au film de guerre américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1998 : "Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan) ». éLe film met en scène des soldats américains qui, dans la confusion du début de la bataille de Normandie, ont pour mission de retrouver un soldat dont les frères sont tous morts au combat. La reconstitution très réaliste du débarquement de Normandie est l'un des points forts du film », écrit le moteur de recherche Wikipédia. Qui poursuit : « Le film a reçu des critiques élogieuses et remporté plusieurs prix ; il a également été un succès commercial et rapporté 481,8 millions de dollars à travers le monde, ce qui en fait le deuxième film le plus rentable de l'année 1998.
L'Academy of Motion Picture Arts and Sciences a nommé le film pour onze Oscars et il en a reçu cinq, dont un second Oscar du meilleur réalisateur pour Steven Spielberg. L'édition en vidéo, sortie en mai 1999, engrange 44 millions de dollars de recettes ».
« En 2014, informe la même source, le film est inscrit au National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important ».
Un scrutin au caractère particulier
"Ces législatives, d’un caractère particulier donc à Adjamé, doivent être conduites par Farikou Soumahoro. Il faut éviter les candidatures qui viendront affaiblir le Rhdp, devant une coalition d’opposants. Ce monsieur a subi de grandes frustrations, mais n’a pas quitté le parti. Il faut faire bloc autour de lui pour le triomphe du chef de l’Etat dans notre cité », conclut ce responsable du parti du Président Alassane Ouattara.
Ainsi, le maire Farikou Soumahoro se présente comme « le challenger gagnant à Adjamé », afin de contribuer nettement à la création d’une situation confortable à l’Assemblée nationale, pour le Rhdp et le Président Ouatera, au terme du scrutin législatif du 6 mars 2021, en Côte d’Ivoire.
Marilyn Opong
