Brésil (Cop30) / La Côte d’Ivoire présente ses opportunités et initiatives aux « bailleurs mobilisés »
« La prochaine étape après ce processus demeure la mobilisation des ressources et nous avons élaboré un portefeuille de projets qui fera l’objet d’un side-event sur le pavillon ivoirien. L’objectif est de présenter aux bailleurs que nous avons mobilisés, les opportunités et initiatives locales en matière de marché carbone, d’économie circulaire, d’énergie renouvelable.», a fait remarquer le ministre Jacques Assahoré Konan, de l'Environnement, du développement durable et de la transition écologique, lundi 10 novembre 2025, à l’ouverture officielle de la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop30) à Belém, au Brésil.
Le démarrage solennel de ce meeting international lance, en effet, les sessions de négociations qui dureront deux semaines, jusqu’au 21 novembre. Mais avant, chaque pays s’est fixé des objectifs à atteindre.
Et pour le ministre des Affaires étrangères, Léon Kacou Adom, qui conduit la délégation ivoirienne, au Brésil, « L’objectif, c’est de faire comprendre aux partenaires que la mobilisation des financements fait partie des priorités de la Côte d’Ivoire.»
Ce qui corrobore, avec le vœu du Brésil de faire de cette rencontre de haut vol, la « Cop de la vérité », où les discours laissent place à la responsabilité. Le Brésil entend, par conséquence, placer les forêts tropicales, au cours de cet évènement, au cœur du nouvel agenda climatique, en rappelant leur rôle dans la régulation du climat mondial et l’absorption du CO2.
Coïncidant avec le dixième anniversaire de l’Accord de Paris (2015), les États sont invités à réviser leurs engagements nationaux, les Contributions déterminées au niveau national (Cdn 3.0) et s’engager à maintenir la trajectoire du 1,5°C.
Pour sa part, le pays du Président Alassane Ouattara, a soumis ses nouvelles Cdn au Secrétariat de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique le 29 novembre 2025, avec une ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 33,07% à horizon 2035.
Le financement, rappelons-le, est l’un des piliers centraux des négociations, les discussions visant à mobiliser 1 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035 pour soutenir les pays en développement. Le Tropical forest forever facility (Tfff), Fonds brésilien de 125 milliards de dollars, figure parmi les propositions-phares pour rémunérer la conservation des forêts tropicales. Par ailleurs, le Brésil plaide pour une approche intégrée entre climat, biodiversité et désertification.
Riche Ouattara avec Sercom


Par BSC-NEWS