Côte d'Ivoire-Législatives Man Commune : cet indépendant « fait peur ! »

Côte d'Ivoire-Législatives Man Commune : cet indépendant « fait peur ! »
Le candidat Koné Laman échange, ici, chaleureusement avec des femmes à Man. (ph : Sercom)
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Côte d'Ivoire-Législatives Man Commune : cet indépendant « fait peur ! »

Le grand entrepreneur Koné Laman a sérieusement décidé de parler et de concevoir développement avec ses parents. Avec son colistier, le docteur Guy Ablé, il est un « redoutable challenger » au scrutin législatif du 06 mars 2021.  

 

A Man commune (région du Tonkpi, Grand-ouest ivoirien) où il est candidat, Koné Laman ne porte pas officiellement les couleurs de son parti, le Rhdp, Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, dont il est le coordonnateur associé, et qu’il veut sauver « avec le soutien confirmé des populations déterminées à assurer la transparence de cette élection, en faisant totalement barrage à la tricherie et au vote de personnes d’autres contrées (pays voisins) convoyées dans cette circonscription par des candidats (adversaires) ».

 

Avec son « partenaire électoral » Guy Ablé, l’opérateur économique, dans les cœurs depuis des années, confirme « sa synergie et sa solide alliance » avec ses parents, dans sa sphère électorale. « Nous n’avons aucun doute, que celui qui peut vraiment aider notre belle cité des Montages, voire toute la région, c’est bien M. Koné Laman », ne cessent de clamer, sous forme de sérieuse recommandation à tous, de nombreux électeurs avertis de Man.

 

Sans tapage, le candidat indépendant pratique un « corps-à-corps rassurant et convainquant » avec les populations à qui il tient un discours de vérité, « un de ses atouts » d’ailleurs.  A ses détracteurs, il disait, le 28 janvier dernier, alors « victime de ragots diffusés dans une vidéo circulant sur la toile » : « Je ne suis pas bavard, vous savez ce dont je suis capable ».

 

Koné Laman en avait profité pour faire cette adresse :

« Je suis monsieur Koné Laman, candidat aux élections législatives du 6 mars 2021, dans la commune de Man. Il y a une vidéo qui circule où une dame parle de certains soutiens à ma candidature. Il n’en est rien ! J’ai travaillé et je pense qu’il est temps d’aller aider ma région, aider ma ville natale, aider le pays ».

 

« Aujourd’hui, il est temps pour moi de me faire politiquement, d’aller m’occuper du développement de ma région. Je n’ai pas besoin d’avoir un quelconque appui. Certains disent même que j’ai reçu des millions. Des millions de qui ? Cette vidéo est un pur montage de mes adversaires ».

 

« Ce sont eux qui ont monté cette vidéo et qui la font circuler pour atteindre certains niveaux, en vue de s’auto-satisfaire. Qu’on arrête ça et que le débat politique soit mené avec des arguments et sur ce que nous allons et pouvons faire pour les populations, après notre élection, le 6 mars prochain. Je ne suis pas un bavard, tout le monde me connait à Man. On sait ce dont je suis capable, alors je veux qu’on me juge sur ma valeur et non sur des soutiens virtuels. »

 

Par ailleurs, dans une interview accordée à bsc-news.com, en janvier 2021, il expliquait « comment le député peut beaucoup apporter aux populations » :

Comment garantissez-vous votre victoire et donc celle de votre parti pour réaliser le rêve de vos parents ?

Je compte sur ma propre valeur. Je suis « Alassaniste ». Je me réfère souvent au président de la République Alassane Ouattara qui est venu dans ce pays pour bâtir en comptant sur sa valeur : c’est la sincérité, la rigueur, le professionnalisme et l’expérience. C’est cela que je mettrai à la disposition de ma région. Le service, c’est d’abord ma valeur, ce que je suis. Et tout le monde sait qui est Koné Laman, c’est du travail rigoureux, c’est le partage du bonheur, c’est l’accompagnement social de plusieurs couches à Man.

 

Lorsque j’étais vice-président du conseil régional, j’ai ouvert mon compte à la Coopec (microfinance, ndlr) et mon salaire était distribué à un certain nombre de familles, servait à l’accompagnement des groupements féminins. C’est ce que je dis dans mon programme. Mon salaire de député va servir, si je suis élu-et je le serai-à soutenir les couches les plus défavorisées. Je n’ai jamais eu de salaire dans ma vie, mon salaire de député va servir à financer des activités à Man. Et je prends ce premier engagement maintenant.

 

Le second engagement, c’est la transformation des « grins » en centres d’informations économiques et politiques. Lorsque nous aurons fini les débats à l’Assemblée nationale, nous réunirons tous les responsables de « grins » de Man : « Voilà ce que le gouvernement vient de décider, voilà ce que l’État de Côte d’Ivoire va faire pour le Tonkpi, pour la ville de Man », pour que l’information soit transparente. Je suis habitué à la planification stratégique, donc, cela se fera. Lorsque la population n’est pas informée, elle devient très dangereuse. Les députés doivent utiliser diverses voies pour informer les populations sur les actions de l’État. Le député n’a pas de budget.

 

Troisième axe, le député doit être auprès des autorités locales qui créent le développement, par exemple en termes de construction de marchés, de routes. Il doit avoir une influence pour parler au maire, pour parler au président du conseil régional. Être vraiment le porte-parole des populations. Il n’a pas certes de budget, mais il doit être un homme influent. Et je pars à ce scrutin confiant, avec une personne de valeur, le Docteur Guy Ablé.

 

En somme, vous voulez être la voix crédible du développement dans votre région ?

Oui, c’est cela. C’est d’apporter l’information et d’être l’interlocuteur de la population auprès des autorités locales qui ont des budgets pour développer la région ou la ville. Le député doit être l’ami de toutes ces personnalités, avoir des relations quotidiennes avec elles et les centres de développement. Ce que je constate très souvent, les députés se comportent comme s’ils avaient un budget de développement.

 

Non, il faut dire la vérité. C’est pourquoi la campagne que je mène, c’est le rouge et le blanc. Rouge, c’est la vérité, le blanc, c’est transmission transparente de l’information étatique à la population. Ma campagne se fait sur ces couleurs. Je veux apporter l’information et être le porte-parole des populations auprès des organisations de décisions (mairie, conseil régional, représentations des ministères…), le député doit avoir de bonnes relations avec toutes ces entités pour impacter le développement.

 

Entrepreneur, que prévoyez-vous pour la jeunesse de Man ?

Le centre où nous faisons l’interview, est le quartier général du projet « Un million d’emplois ». D’abord, j’ai été décoré par le Président Henri Konan Bédié en 1999, lorsqu’il est arrivé au pouvoir et qu’il a dit qu’il allait mettre les Ivoiriens au travail, j’ai pu faire un projet qui a permis l’insertion de 1000 jeunes. Lorsque le Président Alassane Ouattara est arrivé, avec un million d’emploi, J’ai créé un projet et essayé de toucher les différentes cibles. Je peux apporter beaucoup à ma région et à la Côte d’Ivoire avec mes projets. Nous prions pour que tout se passe dans de bonnes conditions.

 

Les populations de Man et du Tonkpi attendent un message fort de vous !

Je suis Koné Laman, tout le monde connaît ma valeur, les gens savent ce que j’ai fait pour les femmes et autres. C’est de choisir celui qui leur paraît juste pour leur développement, je ne dirai pas de voter Koné Laman, je ne suis pas à ce stade d’influence, il s’agit de faire un choix, le bon. C’est à eux de faire le bon choix. J’ai une conception rationnelle des choses, j’ai une vision, des idées, parce que je suis entrepreneur. Je sais transformer des idées, des projets en valeurs concrètes.

 

Koné Laman et Guy Ablé sont donc en train de finaliser leur marche vers la victoire, samedi 6 mars 2021, aux élections législatives, avec l’engagement certain des populations de Man Commune. « Le bon choix, le choix utile a été déjà fait », disent, haut et fort, les électeurs de la Cité des Montages.

Déborah Mady