Côte d’Ivoire (JME et JMLDS 2024) / Daoukro : les populations sensibilisées sur la préservation des terres agricoles

Côte d’Ivoire (JME et JMLDS 2024) / Daoukro : les populations sensibilisées sur la préservation des terres agricoles
La Sg2 de la préfecture de Daoukro, Banto Florentine épouse Diarra, arrosant un arbre planté lors de la célébration de la Jme à Anoumaba (Daoukro) (Ph : dr)

Lors de la célébration de la Jme (Journée mondiale de l’environnement) associée à la Jmlds (Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse), qui s'est tenue mercredi 26 juin 2024 à Anoumaba, village situé à deux kilomètres de Daoukro (Centre-Est, région de l’Iffou), les populations ont été sensibilisées sur la préservation des terres agricoles.

« Pour faire face au défi, nous pouvons promouvoir l’éducation environnementale (…), tous lutter contre l’orpaillage clandestin, illégal, participer aux activités de reboisement», a suggéré la directrice régionale de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique de l’Iffou, Camara Sabine.

Elle a cité des « actions anthropiques» qui dégradent l’environnement de cette zone autrefois appelée ‘’Boucle du cacao’’ du fait de la grande richesse de ses terres. Ce sont, entre autres, « la déforestation, le sciage à façon du bois, l’agriculture extensive sur abattis brulis, l’utilisation non rationnelle des pesticides, l’absence de rotation des cultures, l’exploitation clandestine et illégale de l’or ».

La Jme en reportage à Anoumaba a été célébrée sur le thème, ‘’Notre terre, notre seul bien’’ avec pour slogan, “Redonnons vie à nos terres”.

Pour la secrétaire générale 2 de la préfecture de Daoukro, Banto Florentine épouse Diarra, représentant le préfet Djiké Claude, pour protéger leurs terres, les populations doivent surtout dire « non, non à l’orpaillage illégal ».

Selon la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, 110 pays sont concernés par la dégradation des terres et 40% des terres de la planète sont dégradées.

Le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté, affectant ainsi la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations sur terre.

D’ordinaire, la Jme et la Jmlds sont célébrées respectivement les 5 et 17 juin de chaque année. Ce décalage est dû aux contraintes liées aux obsèques de l’ex-Président Henri Konan Bédié dont l’Iffou était le fief.

ALK'B