Côte d’Ivoire (60 ans de la BAD) / Adama Coulibaly félicite l’institution pour ses résultats

La Banque africaine de développement (Bad) a 60 ans. La commémoration de ce 60^e anniversaire a débuté lundi 09 septembre 2024, à l’hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody.

Le ministre des Finances et du budget, Adama Coulibaly, représentant le ministre de l’Economie, du plan et du développement, Nialé Kaba, par ailleurs, présidente du conseil des gouverneurs de la Bad, a présidé la cérémonie des 60 ans du Groupe.

Le ministre dans sa communication, a félicité la Bad pour les résultats réalisés. « Première institution financière du continent africain, la Bad a su s’adapter aux besoins changeants de ses pays membres et répondre aux nouvelles dynamiques économiques mondiales. Une force motrice pour la croissance et la prospérité en Afrique. Ces efforts ont permis de sortir des millions d’Africains de la pauvreté en leur offrant de meilleures opportunités pour l'avenir », a salué l’émissaire du gouvernement.

En sus, le ministre des Finances et du budget, s’est satisfait de la coopération excellente qui existe entre la Côte d’Ivoire et la Bad.

Selon lui, la Côte d’Ivoire, pays hôte du Groupe bancaire, a toujours pris les dispositions adéquates pour accompagner les activités de la banque afin qu’elle devienne une institution financière solide. Tout en précisant que ce soutien s’est davantage accru depuis l’accession à la Magistrature suprême du Président Alassane Ouattara.

La Bad, a fait savoir le ministre, est aujourd’hui un partenaire privilégié, un acteur majeur de la transformation économique de la Côte d’Ivoire. Elle a joué un rôle important au double plan stratégique et financier, dans la réalisation des progrès remarquables de notre pays.

« A fin juillet, le portefeuille actif du Groupe de la Bad en Côte d’Ivoire, comprenait 40 opérations totalisant des engagements d’environ 3 milliards de dollars américains », a noté le ministre Adama Coulibaly.

Les défis

En dépit des progrès réalisés, l’émissaire du gouvernement a souligné que d’importants défis restent à relever pour maintenir et accélérer la dynamique de développement.

A cet effet, il a expliqué que des progrès rapides de la transformation structurelle exigent 05 éléments. Ce sont, l’accélération de l’aménagement des agropoles et des zones économiques industrielles, le renforcement de la gouvernance ; le développement du capital humain et de l’innovation technologique ; l’approfondissement du marché financier et l’inclusion financière et le renforcement de la résilience face au changement climatique.

« Les besoins de financements pour accélérer la transformation structurelle en Côte d’Ivoire sont estimés par la Bad, à 4,7 milliards de dollars américains par an, jusqu'en 2030 », a relevé le ministre. Et d’ajouter que pour combler le déficit de financement, la Côte d’Ivoire voudrait compter sur l’appui des banques multilatérales de développement, en particulier la Banque africaine de développement.

Le président de la Bad, Adesina Akinwumi, a, pour sa part, indiqué que l’institution a toujours répondu aux besoins des pays et que les actions de l’institution ont permis de changer la vie de nombreuses personnes.

Aussi a-t-il félicité le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et le gouvernement pour les importantes actions de développement réalisées dans le pays.

Il faut noter que la Côte d'Ivoire abritera les prochaines Assemblées annuelles de la Bad, qui se tiendront en mai 2025.

Source : Sercom MFB