CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro

CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro
L'équipe-projet du Rafaa, lors de son passage à la «  Radio des Lacs, 101.2 FM  ». (ph : Sercom)
CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro
CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro
CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro
CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro
CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro
CI-Législatives apaisées : le Rafaa dope sa sensibilisation des jeunes et femmes de Yamoussoukro

La campagne de sensibilisation des électeurs, notamment les jeunes et femmes aux étapes du vote pour des élections législatives et à la promotion d'un environnement électoral apaisé, initié par le Rafaa, Réseau des associations des femmes actives d’Afrique, dans le district de Yamoussoukro, centre ivoirien, s’effectue du 11 au 24 février 2021.

 

Journée chargée pour les facilitateurs de la paix

Samedi 20 février 2021 a été marqué par diverses activités pour l’équipe-projet du Rafaa. En effet, outre les actions-terrains menées au quotidien par les agents sensibilisateurs, elle a eu des formations et échanges à travers des campagnes de sensibilisation active de proximité.

 

La radio, puissant vecteur de communication sociale

D’une part, un passage à la radio communale, « Radio des Lacs, 101.2 FM » a permis à l’équipe conduite par le coordonnateur en charge de la Communication, Ludovic Diaha, d’expliquer les étapes du vote : « Pourquoi voter ? Avec quoi voter ? Comment voter ? où voter ? » etc.

D’autre part, il a insisté, avec sa collaboratrice Antoinette B, parlant en langue locale (baoulé), sur la nécessité de préserver la paix en allant massivement voter en toute quiétude.

Cette attitude citoyenne communiquée par les mandataires du Pnud, Programme des Nations-Unies pour le développement, et de la Cei, Commission électorale indépendante, a pour objet de consacrer davantage les acquis démocratiques, malgré les tumultes vécus par le pays lors de la présidentielle d’octobre 2020.

Ainsi, le retour des échos relatifs à cette émission spéciale augure d’une prise de conscience collective de tout mettre en œuvre pour des élections législatives apaisées.

 

La rencontre de Dioulabougou, un grand succès

Après le passage-radio, cap a été mis sur le grand quartier de Dioulabougou, à quelques mètres de la Fondation F. Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix.

Là, vieux, femmes et jeunes se sont déplacés massivement pour écouter, notifient-ils, « la bonne nouvelle ». Et elle fut dite. Par Antoinette Koné, 1ère responsable de l’équipe-projet qu’accompagnaient ses plus proches collaborateurs.

 

Le décor de l’écoute attentive planté, le chef intérimaire de la communauté musulmane de cette vaste cité, le doyen Koné Siaka donna la permission pour le déroulé du contenu de la séance. Ce à quoi les experts se ont bien acquittés à travers, des échanges et démonstrations diverses.

 

De l’avis de tous, seules des élections dans un environnement apaisé pourraient être le crédo fondamental de la réussite du scrutin du 06 mars prochain.

Tous ont saisi alors les enjeux de cette élection acceptée par tous les partis politiques. Ce qui devrait, semble-t-il, incliner à une participation massive des populations dont la mission a insisté sur le niveau de responsabilité à tous égards tant des leaders politiques que des jeunes, leurs enfants.

 

Allant plus loin, les « vieux » ont promis de tout mettre en œuvre pour continuer la sensibilisation en famille en vue d'atteindre le même but : réussir un scrutin aux résultats acceptés par tous à travers un vote utile. Et extirper « tout démon » de violences nées de contestations aux conséquences chaotiques.

 

C’est par des bénédictions faites par le chef Koné à l’endroit de l’équipe-non sans émotion-indiquant que de mémorable mémoire, c’est la première visite de sensibilisation sur la thématique discutée avec une organisation de la société civile à laquelle il venait d’assister, qu’a pris fin la rencontre communautaire.

 

La communauté wê s’engage…

La commune de Yamoussoukro, comme toutes les villes de la Côte d’Ivoire, est un « village » cosmopolite voulu par le Président F. H-Boigny.

C’est pourquoi, le « vivre-ensemble » prôné, « écorché » et quelque peu éloigné par diverses crises liées aux élections, mérite une attention particulière en vue de revenir aux fondamentaux de la paix sociale.

C’est dans cette perspective que s’inscrit justement la Fédération des associations féminines ressortissantes des 08 départements des régions du Cavally et du Guémon.

Dirigée par Mme Agnès G. Vaho, cette fédération a reçu, au quartier Krokenou, la délégation du projet. Formation, informations et échanges divers liés au processus électoral en cours étaient au menu.

 

Soutenues par le doyen Jean Gbeî, le chef suprême des Wê de Yamoussoukro, les femmes ont remercié le réseau pour cette marque d’estime et l’ont assuré de leur engagement à œuvrer dans le sens d’un vote massif dans la paix et la cohésion sociale.

La rencontre communautaire s’étant déroulée dans un climat « bon enfant », la délégation de Mme A. Koné s’est retirée aux environs de 18h30, pour poursuivre ses actions de paix et de cohésion sociale les prochains jours.

Un texte d’Enaf