CI-Crise électorale: une confédération de travailleurs, accuse...

"Chaque aube nouvelle de l’alternance démocratique, nous offre depuis plus de deux décennies, l’image de la décomposition des règles établies en matière de démocratie, comme si notre pays la Côte d‘Ivoire, naissait juridiquement", notifie, dans une contribution, Zadi Sessegnon, président du Comité confédéral (Cgstci, Confédération générale syndicale des travailleurs de Côte d'Ivoire).

CI-Crise électorale: une confédération de travailleurs, accuse...
Zadi Sessegnon (Confédération générale syndicale des travailleurs de Côte d'Ivoire)

CONTRIBUTION. Chaque aube nouvelle de l’alternance démocratique, nous offre depuis plus de deux décennies, l’image de la décomposition des règles établies en matière de démocratie, comme si notre pays la Côte d‘Ivoire, naissait juridiquement. Comme si des gangs politico-prébendiers, se chargeaient de mener notre peuple, vers les abimes de la déchéance morale, en toute inconscience vers la destruction de nos valeurs morales codifiées qui font lois et conventions.
Rappelant les dures années de la colonisation, de l’esclavage et des travaux forces ; nos pères, nos mères nos devanciers remplis de vaillance et d’amour du prochain, s’étaient battus les mains nues, avec les hommes politiques de grandeur et de visions, contre les Forces Coloniales pour une Côte d’Ivoire décolonisée, une Côte d’Ivoire de paix, de fraternité et d’hospitalité ; Mais aussi et surtout de Liberté.
Les luttes pour la conservation de ces acquis glorieux de souveraineté, de dignité, et donc de Liberté, ont de tout temps, été en phase avec les organisations des travailleurs/euses créées sous l’Empire des lois, des normes internationales et nationales.
Ainsi, les organisations des travailleurs/euses qui n’existent que parce que les normes et les lois existent, n’ont d’autres choix, que de vivre dans un Etat de droit, de sécurité, de fraternité et non dans un pays de menaces incessantes, mais plutôt dans un pays où l’on peut porter fièrement, l’Etendard de la Démocratie aux normes cohérentes appliquées à tous et à toutes.

"Le contexte politique actuel dans notre pays, caractérisé par l’absence de consensus et du dialogue facteur de paix, malgré l’appel pathétique des organisations des travailleurs/euses, particulièrement de l’appel du 28 octobre 2020, demandant le report des élections, pour que soit réuni le maximum de conditions, qui favoriseraient des élections crédibles et apaisées ; Cet appel pathétique, ne semble pas avoir eu l’écho attendu ; Mais plutôt, c’est à des escalades des violences, des enlèvements, des séquestrations et intimidations de tous genres, à des exercices du plus fort, à l’utilisation de la force républicaine, là où les travailleurs attendaient un dialogue national inclusif".

Le contexte politique actuel dans notre pays, caractérisé par l’absence de consensus et du dialogue facteur de paix, malgré l’appel pathétique des organisations des travailleurs/euses, particulièrement de l’appel du 28 octobre 2020, demandant le report des élections, pour que soit réuni le maximum de conditions, qui favoriseraient des élections crédibles et apaisées ; Cet appel pathétique, ne semble pas avoir eu l’écho attendu ;
Mais plutôt, c’est à des escalades des violences, des enlèvements, des séquestrations et intimidations de tous genres, à des exercices du plus fort, à l’utilisation de la force républicaine, là où les travailleurs attendaient un dialogue national inclusif.
Faisant observer que les Guerres sont des Exaltations de l’Intolérance, et fruits d’une Misère d’Ame qui conduit toujours à des irréparables bêtises humaines, notre pays la Côte d’Ivoire, dont le dialogue est une religion, ne méritait pas ça ! Notre pays ne vaut pas ça ; Notre pays mérite plus de hauteur, de responsabilité et de discipline, imposée à tous et à toutes, dans la pratique des exigences de la démocratie.
Ainsi avec Voltaire dans sa Prière sur la Tolérance, lors du jugement de Callas, nous retenons entre autres : ‘’ …Eternel Dieu, daigne regarder en pitié les erreurs entachées à notre nature ; Tu nous as point donné un coeur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ;
Que nos petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps ;
Entre toutes nos lois si imparfaites, entre toutes nos opinions insensées ;
Que toutes ces petites nuances qui distinguent les Atomes appelés hommes, ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères’’. Fin
Les travailleurs veulent vivre dans un Etat de droit, de sécurité, et de fraternité ; Dans un pays où l’on peut porter avec fierté, l’Etendard de la Démocratie aux Normes Cohérentes et appliquées à toutes et à tous, et non des menaces incessantes.

ZADI Sessegnon
Président du Comité Confédéral
Officier du Mérite de l’Education Nationale
Chevalier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire
07 09 75 70