Côte d’Ivoire (Visite de travail) : Sandaogo Damiba « respectera les engagements » du Burkina Faso pour « une transition stable »
Par BSC-NEWS 
En visite de travail à Abidjan (Côte d’Ivoire), ce lundi 5 septembre 20202, le Président burkinabè, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a notifié, au terme d’une audience avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, au palais présidentiel au Plateau, que les engagements pris auprès de la Cédéao, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, se seront respectés pour « une transition de stabilité.»
Le lieutenant-colonel Sandaogo Damiba a assuré que la transition amènera un peu plus de stabilité à l’intérieur de son pays et organisera les élections pour le retour à un ordre constitutionnel normal. Il a exprimé sa gratitude à son homologue ivoirien pour l’accompagnement et le soutien du processus de transition avec la Cédéao dans la démarche de réconciliation : « Vous nous avez accompagnés dans le processus de recréer une meilleure cohésion sociale au niveau du Burkina Faso »
Des efforts qui devraient l’amener à s’appuyer sur l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière de cohésion afin de ramener l’accalmie dans son pays.
Le Président Alassane Ouattara a, pour sa part, apprécié les efforts du Burkina Faso en matière de dialogue et de réconciliation entre les populations, un levier important pour recréer la confiance entre elles, et réitéré sa disponibilité à reprendre et renforcer la coopération économique et financière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso dans le cadre de la sous- région.
« Nous vous faisons confiance quant à votre décision de respecter les engagements que vous avez pris avec les organes de la Cédéao », a-t-il a affirmé.
A la 61ème session ordinaire de la Cédéao à Accra, au Ghana, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale et les autorités burkinabées ont convenu d’une réduction de la durée de la transition à 24 mois, à compter du 1er juillet 2022.
L’ancien président Roch Marc Christian Kaboré a a été le 24 janvier dernier, par des militaires burkinabés dont Paul-Henri Sandaogo Damiba, en dénonçant sa gestion de la situation sécuritaire dans le pays.
Riche Ouattara
